Le terme « poilus » est le surnom donné aux fantassins français qui ont combattu durant la Première Guerre mondiale, dite la Grande Guerre. En effet, comme ils vivaient enterrés dans les tranchées, ils n’avaient aucune hygiène et étaient donc barbus et sales.
Au 19e siècle, dans l’argot militaire, un poilu désignait un homme viril, courageux et brave. Dans les premiers temps de la Grande Guerre, le terme s’applique au soldat qui revient barbu du front. On l’oppose alors au « bleuet », la jeune recrue à l’uniforme bleu tout neuf et tout propre.
Dans les tranchées, le poilu vit dans la boue ou la poussière, avec la peur constante de mourir. Il se bat contre les rats, les poux, les puces et les maladies (pneumonie, typhus, tuberculose, grippe). Il lui est interdit de faire du feu pour ne pas être repéré. Lorsqu’il ne monte pas au front, il doit ramasser les cadavres abandonnés, vérifier son équipement…
Après l’hécatombe des assauts du printemps de 1917, les poilus ne veulent plus retourner au combat. Des mutineries éclatent d’avril à juin 1917. Les mutins réclament l’arrêt des attaques perdues d’avance, un roulement entre les troupes du front et celles de l’arrière, ainsi que des permissions régulières. L’état-major fusille 49 de ces mutins, « pour l’exemple ».
Après la guerre, les poilus se rassemblent dans des associations d’anciens combattants. Ils participent notamment à la construction de monuments aux morts destinés à rappeler le sacrifice de tous ceux qui n’ont pas eu la chance de revenir du front.
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