Deuxième film d’un jeune cinéaste de vingt-sept ans, Serge Mikhaïlovitch Eisenstein, Le Cuirassé Potemkine (1925) témoigne qu’un art nouveau naît alors en U.R.S.S. Dans le droit fil de la révolution d’Octobre, le film ne doit rien au goût pour les aventures romanesques, ni à la sensibilité « bourgeoise » du cinéma antérieur.
L’histoire prend ici une dimension épique : le héros en est le peuple, les marins du Potemkine insurgés contre l’injustice, rejoints dans leur révolte par la foule qui finira massacrée sur les escaliers d’Odessa par les troupes du tsar.[...]
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