Mikhaïl Gorbatchev fut le dernier dirigeant de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Il s’efforça de changer le fonctionnement de son pays de manière à favoriser la paix, la liberté et les échanges, mais ces réformes contribuèrent à la chute de l’Union soviétique en 1991.
Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev naît le 2 mars 1931 à Privolnoïe, dans le sud-ouest de la Russie. Celle-ci fait alors partie de l’Union soviétique, au sein de laquelle elle joue un rôle central et prédominant. Le pays est dirigé par le Parti communiste, auquel Gorbatchev adhère en 1952, peu de temps avant la mort de Staline. Il obtient son diplôme de droit à l’université d’État de Moscou en 1955, puis il
gravit progressivement les échelons du Parti. En 1985, il devient secrétaire général du parti, c’est-à-dire le dirigeant de l’Union soviétique.
L’URSS est un pays communiste, où l’économie est planifiée par le Parti communiste, et autoritaire : personne n’est autorisé à y exprimer ouvertement son opinion. Dans ce pays largement affaibli, Gorbatchev opère des changements progressifs. D’une part, il atténue la culture du secret dans les affaires de l’État et accorde davantage de liberté d’expression (politique appelée glasnost, en russe « transparence »). D’autre part, il modernise l’économie russe (politique appelée perestroïka, en russe « reconstruction »). Aussi, pour mettre un terme à la guerre froide qui menace l’ordre mondial, Gorbatchev améliore les relations diplomatiques avec les pays étrangers, notamment les États-Unis. Il signe d’ailleurs avec ces derniers un traité organisant le désarmement nucléaire, c’est-à-dire la réduction du nombre de missiles capables de projeter des bombes nucléaires.[...]
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