La franc-maçonnerie est implantée dans de nombreux pays, sous des formes diverses. Il s’agit d’associations internationales organisées en loges (groupes), qui regroupent des membres désireux de favoriser la diffusion d’idées et de principes humanistes.
Les loges maçonniques pratiquent une initiation de leurs nouveaux membres (ils sont accueillis à l’occasion de cérémonies,[...]
Les origines de la franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie naît en Grande-Bretagne, d’une transformation progressive des organisations de maçons et de tailleurs de pierre du Moyen Âge qui se réunissaient dans des loges, baraquements adossés aux grands chantiers architecturaux. Ces groupes accueillent des membres issus d’autres professions, qui adoptent leur fonctionnement, leur goût du secret et leur symbolique.
Mais ces nouveaux « maçons » utilisent ces traditions dans d’autres buts. Les free-masons (littéralement « maçons libres », « franc » signifiant[...]
Les francs-maçons dans la société
Autour de ses principes (la tolérance, la fraternité, la raison) la franc-maçonnerie attire de plus en plus de « frères » tout au long du 18e siècle (Mozart, par exemple, devient franc-maçon). L’influence intellectuelle de la franc-maçonnerie dans l’Europe des Lumières est donc indiscutable. Cependant, malgré des rumeurs postérieures, elle ne joue pas de rôle concret dans le déroulement de la Révolution française.
En France, la franc-maçonnerie est prise en main par Napoléon, qui l’unifie. Il fait nommer son frère, Louis Bonaparte, grand maître. Après l’avènement de la Troisième République (1870), une partie de la franc-maçonnerie française supprime l’obligation de croire en Dieu (surnommé le « Grand Architecte ») qui figurait dans ses statuts. En renonçant ainsi[...]
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