À partir de 2010, la zone euro est confrontée à une crise économique liée à la dette publique des États qui la composent.
À partir de 2007, la crise des subprimes (prêts immobiliers à taux variable) contraint les principaux pays industrialisés, dont la dette publique est très importante depuis longtemps, à dépenser énormément pour sauver les banques et soutenir l’activité économique. Dans la zone euro, cette augmentation des dépenses accroît encore la dette publique. Certains pays semblent de moins en moins capables de rembourser leurs dettes, et les organismes financiers mondiaux doutent des possibilités d’intervention dont dispose la Banque centrale européenne. Le fait que, dans l’Union européenne, les décisions doivent se prendre à l’unanimité augmente leur inquiétude.
Prêter à certains États européens semble de plus en plus risqué. Or, moins un emprunteur est fiable, plus les taux d’intérêt qu’on lui réclame pour lui prêter à nouveau augmentent. Cela accroît encore ses dépenses et sa dette.
En 2010, la Grèce demande un soutien d’urgence à l’Union européenne et au Fonds monétaire international, qui lui versent des sommes très importantes. En contrepartie,[...]
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