Le Cartel des gauches gouverna la France de 1924 à 1926. Il s’agissait de l’alliance de plusieurs partis politiques de gauche : la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), qui regroupait les socialistes, et le Parti radical aux positions plus modérées que la SFIO.
L’alliance repose sur des principes de gauche communs, tels que l’anticléricalisme, la laïcité, la politique sociale, le pacifisme.
Le Cartel des gauches remporte les élections législatives du 11 mai 1924. Il contraint le président de la République Alexandre Millerand à démissionner. Édouard Herriot, le leader des radicaux, est alors nommé président du Conseil des ministres (chef du gouvernement).
Mais le Cartel des gauches est surtout une alliance électorale destinée à battre le Bloc national, le gouvernement de droite au pouvoir depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Aussi, les socialistes apportent leurs suffrages et soutiennent le gouvernement sans toutefois y prendre part. L’exercice du pouvoir revient donc uniquement au Parti radical.
Malgré une politique sociale et économique très modérée, le Cartel des gauches s’attire immédiatement l’hostilité des milieux d’affaires et des forces conservatrices. Les principaux sujets à l’origine de cette opposition sont la position clairement[...]
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