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Traité de la peinture, de Leon Battista Alberti

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Le Traité de la peinture (De pictura) de Leon Battista Alberti est achevé en 1435. Ce texte attendra 1540 pour être imprimé en latin à Bâle, puis en italien et en français au 16e siècle. Son impact majeur en fut ainsi comme retardé, et ses vues restèrent sans effet direct et précis sur son époque. L'ouvrage était fondateur, novateur dans son sujet, sa méthode d'exposition et ses buts. Alberti voulait offrir un manuel permettant aux peintres contemporains d'appliquer les derniers acquis de la peinture et les guider dans leurs études et leur vie sociale.

Le Traité de la peinture se divise en 2 livres.

Le premier livre, « tout mathématique » selon la formule de son auteur, renferme les rudiments géométriques de l'art de peindre empruntés à Euclide : points, lignes, surfaces, angles, présentés selon une complexité croissante. Il expose une méthode à la fois pratique et scientifique pour construire le tableau selon un système de perspective unique et cohérent.

Le deuxième livre distingue les 3 « parties » de la peinture : la circonscription ou dessin, qui concerne les contours des corps ; la composition, principe d'assemblage et d'organisation qui associe hiérarchiquement des éléments entre eux, les surfaces, les membres et les corps ; la « réception des lumières », qui recouvre l'étude des couleurs et du clair-obscur suggérant le relief des corps.

Le troisième livre glisse de la peinture au peintre et propose les recommandations d'Alberti sur sa moralité, sa formation, ses relations nécessaires avec la culture classique et la réflexion sur l'homme qui lui fourniront matière à ses inventions picturales.

Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Traité de la peinture, de Leon Battista Alberti [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )