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Quelques œuvres pour flûte à bec

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La flûte à bec devient un instrument soliste au 18e siècle, subit ensuite une éclipse et connaît un renouveau d’intérêt au 20e siècle.

Si la présence de la flûte à bec est attestée au sein de formations instrumentales très variées à partir du début du 16e siècle, cet instrument se dote rapidement d'un répertoire de soliste à la période baroque, au 18e siècle. Parmi les œuvres importantes de cette époque, on citera, de Jean-Sébastien Bach, le Triple Concerto pour flûte, violon, clavecin et cordes, en la mineur (vers 1730) ainsi que le Concerto pour clavecin, deux flûtes à bec et cordes, en fa majeur (vers 1738), de Georg Philipp Telemann, le Concerto pour flûte à bec, cor et continuo (publié en 1734), les deux Concertos pour flûte à bec, en fa majeur et ut majeur.

De nombreux compositeurs contemporains ont su susciter, dans une écriture moderne, un regain d'intérêt pour la flûte à bec. Parmi les œuvres marquant son renouveau, on citera le Notturno, pour 4 flûtes à bec, d'Edmund Rubbra (1962), Sweet de Louis Andriessen (1964) et Gesti de Luciano Berio (1966), Musiques et variantes de la « Pièce perdue », pour flûte à bec, clarinette, percussions et matériaux divers, de Georges Aperghis (1979).

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Encyclopædia Universalis. Quelques œuvres pour flûte à bec [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )