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Mosaïque de tesselles

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Après les galets, l'art de la mosaïque de parement évolue avec l'utilisation de tesselles (petits morceaux de verre) taillées avec soin et jointes étroitement les unes aux autres de manière à réduire au minimum les interstices.

Avec la mosaïque de tesselles devient possible l'imitation des plans de couleurs unies ou dégradées de la peinture à l'aide de cubes de pierre, de marbre, de terre cuite et de pâtes de verre opaques ou translucides. Les tableaux, représentant des scènes figurées particulièrement soignées, sont exécutés à l'atelier sur des supports mobiles en terre cuite ou en pierre pour être insérés dans le pavement.

Les plus anciennes mosaïques de tesselles, du milieu du 3e siècle av. J.-C., ont été découvertes à Morgantina, en Sicile. Un siècle plus tard apparaissent à Pergame (Asie Mineure) les premiers pavements qui imitent la peinture. Outre des pavements ornés de cadres (postes, grecques en perspective et murailles crénelées), le site conservait une petite scène, qui représente un perroquet, et une magnifique frise d'acanthe de style hellénistique.

Le nombre élevé de mosaïques à tesselles dégagées à Délos dans des maisons privées prouve la large utilisation de ce genre de décor dans le monde hellénistique à la fin du 2e et au début du 1er siècle av. J.-C.

Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Mosaïque de tesselles [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )