Les techniques de la miniature
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D'abord utilisée sur parchemin (peau tannée qui sert de support à l'écriture), la miniature se modifie, par ses techniques, du 16e au 19e siècle.
La miniature, au 16e siècle, utilise la gouache sur parchemin, puis sur livre enluminé. Le parchemin est tendu sur un carton de faibles dimensions, souvent une carte à jouer.
Au 17e siècle s'impose une technique nouvelle qui va connaître un remarquable développement : la miniature sur émail. Elle permet des effets différents de ceux de la gouache, qui ont de plus le mérite d'être inaltérables.
Au début du 18e siècle, les artistes découvrent dans l'ivoire un support aisé à peindre à la gouache et dont la couleur naturelle s'identifie avec celle des chairs. Plus tard se généralise l'emploi de plaques d'ivoire mince et légèrement transparent, qui permettent d'utiliser le verso pour renforcer certains tons ; on peut aussi placer au verso des feuilles d'argent, appelées paillons, qui accentuent l'effet lumineux.
Au 19e siècle, le vélin (parchemin très fin) est utilisé avec succès, fixé sur des cartons ou de la tôle émaillée. L'aquarelle l'emporte peu à peu sur la gouache, donnant à la miniature un traitement plus clair et plus léger.
La miniature à l'huile, sur bois ou sur métal, relève directement de la peinture.