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Les icônes russes

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En Russie, dont l'art religieux, comme celui des Balkans, tire ses origines de Byzance, l'icône connaît un essor exceptionnel. De nouveaux thèmes iconographiques sont créés (les saints Boris et Gleb, le Pokrov « voile » de la Vierge).

Les plus anciennes icônes datent des 11e et 12e siècles (Saint Georges du Kremlin de Moscou ; Vierge orante de la galerie Tretiakov ; Archange aux cheveux d'or de Saint-Pétersbourg).

Les plus anciens ateliers d'icônes s'établirent probablement à Kiev, puis à Vladimir, Souzdal et Novgorod. Dans cette ville se maintient, du 12e au 15e siècle, une intense activité artistique (Transfiguration de Théophane le Grec de la galerie Tretiakov). Les peintres d'icônes élaborent un style local, caractérisé par des compositions simples et bidimensionnelles, un goût prononcé pour le linéarisme et pour les couleurs pures, vives et lumineuses.

À la fin du 14e et au 15e siècle, Moscou  va s'imposer comme la principale école de peinture d'icônes, avec Andreï Roublev (Trinité, galerie Tretiakov), puis Dionysii (dit maître Denys). Le déclin de l'art de l'icône, en Russie, commence au 16e siècle.

 

Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Les icônes russes [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )