Le temps est élastique à la vitesse de la lumière
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Une expérience simple permet de comprendre que, à des vitesses proches de la lumière, le temps ne s'écoule pas avec constance.
On sait mesurer la vitesse de la lumière depuis le 19e siècle, à l’aide d’un appareil appelé interféromètre. Depuis lors, dans toutes les conditions, dans toutes les directions et n’importe où, on note toujours la même valeur : environ 300 000 km/s. La vitesse de la lumière est constante et il ne peut pas y avoir de vitesse supérieure. C’est le fondement de la relativité restreinte.
Alors, imaginons une expérience. Prenons une lampe de poche : la vitesse de la lumière qui en sort est de 300 000 km/s. Montons dans un engin spatial (à inventer), qui se déplace à 10 000 km/s, avec notre lampe de poche allumée. Demandons à un observateur extérieur de mesurer la vitesse de la lumière de la lampe. Facile : 300 000 + 10 000 = 310 000 km/s. Et non, il mesurera toujours 300 000 km/s et quelle que soit la vitesse de l’engin spatial. Comment expliquer cela ? La vitesse, c’est une distance parcourue en un certain temps. La distance a bien été parcourue. Si la vitesse est inférieure à celle qui a été calculée, cela veut dire que le temps est inférieur aussi à celui qui était prévu. Autrement dit, le temps s’est écoulé moins vite à bord de l’engin spatial que pour l’observateur extérieur. Une montre précise placée à bord du vaisseau indiquerait un temps différent qu’une montre située à l’extérieur.