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Le relais de la flamme olympique

Ce document est lié à l'article «  JEUX OLYMPIQUES  ».

Le relais de la flamme olympique est désormais un symbole de paix et d’amitié entre les peuples. Pourtant, il est né en 1936 dans le contexte très particulier des Jeux de Berlin annexés par les nazis. Carl Diem, secrétaire général du comité d’organisation des Jeux, en eut l’idée. Celle-ci fut reprise par Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du Reich. Aujourd’hui, le relais de la flamme olympique obéit à un rituel très précis, défini par le C.I.O.

La flamme est allumée à l’occasion d’une cérémonie organisée par le Comité olympique grec à Olympie, devant les ruines du temple d’Héra, par les rayons du Soleil qui frappent un miroir parabolique. Puis elle est placée dans une urne et transportée par une actrice habillée en prêtresse de l’Antiquité jusqu’à l’ancien stade, où celle-ci la remet au premier relayeur.

Pour les Jeux d’hiver, ce cérémonial comprend une variante : la flamme est transmise au premier relayeur non pas dans le stade, mais devant le monument érigé près de celui-ci à la mémoire de Pierre de Coubertin.

Par ailleurs, pour éviter que les caprices de la météorologie contrarient la cérémonie, une « flamme de secours » aura été allumée auparavant selon ce procédé traditionnel par un jour de beau temps et conservée dans une lampe de sécurité : on s’en servira si le soleil n’est pas au rendez-vous le jour J.

Les relayeurs prennent la direction d’Athènes, jusqu’au stade Panathénaïque. Débute alors la deuxième phase du relais, désormais placé sous la responsabilité du comité d’organisation des Jeux à venir, qui détermine le parcours, les haltes, les modes de transport... À l’issue de ce parcours, le dernier relayeur pénètre dans le stade durant la cérémonie d’ouverture des Jeux et embrase la vasque.

Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Le relais de la flamme olympique [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )