Le réalisme selon Guy de Maupassant
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Dans sa Préface au bref roman intitulé Pierre et Jean (1888), Guy de Maupassant se joint au débat qui fait rage autour du naturalisme prôné par Émile Zola.
Ajouté à la demande de l'éditeur qui jugeait le volume un peu trop maigre, le texte intitulé « Le Roman », qui précède Pierre et Jean, s'inscrit dans le mouvement des critiques du naturalisme entreprises par Flaubert, en réaction aux théories radicales de Zola. Maupassant y réclame un réalisme « visionnaire », « illusionniste » (« les Réalistes devraient s'appeler plutôt des Illusionnistes »). « Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner une vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même. »