La vie dans un village médiéval
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Au Moyen Âge, les villageois pouvaient disposer en commun de certaines parties de leur village, par exemple pour faire paître leurs bêtes ou ramasser le bois.
Dans la communauté rurale telle qu'elle exista en Occident du IXe au XVIIIe siècle au moins, la partie du territoire d'un village qui n'était pas l'objet d'actes de propriété privée était de ce fait réputée commune à tous les habitants ; elle avait pour nom les « communaux ». Il s'agissait en général de chemins, des fossés et des haies qui les bordent, de bois et de landes plus ou moins étendus, parfois de la rivière, voire, très rarement, d'un étang. Ordinairement, des communaux servaient à l'entretien des bestiaux des villageois, à la fourniture de petit bois de chauffage, etc. Les revenus assurés par les terres boisées étaient pour une communauté un bel avantage : les habitants pouvaient, par exemple, faire entièrement restaurer l'église paroissiale sans rien dépenser. Ils permettaient de plus aux paysans les plus démunis de posséder au moins une vache ou une brebis, c'est-à-dire de quoi ajouter quelques laitages à une nourriture fondée sur la prédominance des préparations céréalières.