La variété du protestantisme américain
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Outre les baptistes et les presbytériens (les puritains), de nombreuses Églises protestantes, marginalisées ou combattues par la couronne britannique et les monarchies catholiques européennes, ont émigré vers les futurs États-Unis, où elles ont joué un rôle intellectuel et spirituel important.
On peut citer les quakers, qui contestent toute organisation sociale de l’Église et donnent très tôt des responsabilités spirituelles aux femmes. Ils dirigent l’État américain de Pennsylvanie de 1682 à 1756.
Au 18e siècle, le pasteur anglais John Wesley insiste sur l’intériorité de l’expérience chrétienne. Il développe un protestantisme moderne, le méthodisme, qui se répand également aux États-Unis, grâce au zèle de ses missionnaires.
Aux États Unis naissent également des sectes, inspirées par le christianisme, mais qui s’éloignent très nettement des croyances partagées par les chrétiens catholiques, orthodoxes et protestants.
L’Église des Mormons (fondée en 1830) ajoute à la Bible un autre livre de prophétie, le livre de Mormon, découvert par son fondateur Joseph Smith. Le mouvement adventiste, né au milieu du 19e siècle, nie l'immortalité de l'âme (mais pas la résurrection des justes) et remplace l'éternité de l'enfer par la destruction des méchants. Les adventistes célèbrent le culte le samedi et non pas le dimanche. C’est un mouvement qui annonce le retour prochain du Messie. L’adventisme inspire vers 1870 les Témoins de Jéhovah, qui prêchent que l’on se trouve à la fin des temps, que le Christ est déjà revenu, mais qu’il reste caché.