La « guerre éclair »
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La « guerre éclair » (blitzkrieg en allemand) est la stratégie imposée par Hitler au début de la Seconde Guerre mondiale. Déjà pratiquée lors de la campagne de Pologne (en septembre 1939), elle est à nouveau utilisée sur le front de l'Ouest en mai-juin 1940. Cette tactique consiste à grouper les blindés qui, soutenus par l'aviation de chasse, ouvrent la route au gros de l'armée.
Le vendredi 10 mai 1940 au lever du jour, 80 divisions allemandes déferlent sur la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg. Des parachutistes s'emparent des points stratégiques, tandis que l'aviation pilonne les Pays-Bas, qui capitulent le 13 mai.
Le roi Léopold III de Belgique tente de rassembler ses troupes. Les généraux français Gamelin et Georges font manœuvrer les troupes alliées en direction de la Dyle pour opérer leur jonction avec l'armée belge et déjouer ce qu'ils croient être une répétition du plan Schlieffen de 1914.
Pendant ce temps, les Panzer (les divisions de blindés allemands) foncent en direction de la Meuse à travers les Ardennes, réputées infranchissables, qu'elles passent cependant le 13 mai. Elles sont soutenues par la Luftwaffe (armée de l’air allemande), qui occupe à peu près seule le ciel de France et pratique l'attaque surprise en piqué, semant le désordre et la panique parmi les troupes comme chez les civils. L'armée alliée est coupée en deux ; le « verrou de Sedan » saute. La campagne de France est ouverte.
La guerre éclair a totalement surpris le commandement allié, préparé à la seule guerre défensive. Cet effet de surprise, ajouté à la nouveauté de la tactique, a fortement contribué au succès de l'offensive allemande en 1940.
Plus généralement, l’expression « guerre éclair » peut être appliquée à toute forme de guerre réunissant puissance de feu, coordination des mouvements, marche rapide à l'ennemi et destruction systématique des objectifs.
