La bataille de Qadesh
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Ramsès II lutte contre l'hégémonie hittite en Asie. Il marche sur Qadesh, sur l'Oronte, en Syrie, en 1286 av. J.-C., où se trouve une armée asiatique commandée par le roi hittite. La « victoire » égyptienne n'est en fait qu'une semi-victoire : Qadesh reste aux mains des Hittites.
La bataille menée en 1286 av. J.-C., sous le règne du pharaon Ramsès II, contre une coalition dirigée par le roi hittite Mouwatalli a été célébrée sur les parois des temples égyptiens ainsi que sur papyrus.
En dépit de cette abondante documentation, et malgré l'apparente véracité de la narration, le déroulement de la bataille demeure mal connu. En effet, les sources ont pour unique objectif la glorification de la personne royale. Le triomphe tant exalté du pharaon ne fut sans doute qu'une demi- victoire, un statut quo.
C'est par une ruse que l'armée égyptienne est mise en difficulté, trompée par de faux espions dont la mission est de faire croire à la fuite des forces ennemies, massées en réalité au pied de Qadesh (ville située sur l'Oronte, en Syrie), non loin de l'endroit où Ramsès II, lancé à leur poursuite, installe son propre camp. Inattendue, l'attaque hittite sème la panique ; le salut n'est dû qu'à la valeur du souverain égyptien qui, abandonné de ses troupes mais assuré de la protection des dieux (d'Amon notamment qui, au moment le plus critique, lui tend la main), retourne à lui seul la situation en sa faveur.
Quels que soient les faits, 16 ans plus tard, est signé, entre les 2 puissances, le premier traité que l'histoire ait conservé (un pacte de non-agression). Celui-ci met fin définitivement à la lutte égypto-hittite en Asie.