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Flûte à bec : styles musicaux

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L’ambiguïté demeure sur les premiers emplois de la flûte à bec, mais son usage dans la musique savante est certain à partir de la Renaissance.

La période glorieuse de la flûte à bec s'étend de la Renaissance à la première moitié du 18e siècle. Son répertoire est extrêmement varié : on la trouve dans des pièces pour orchestre, des concertos, de la musique religieuse...

Cependant, certaines partitions posent des problèmes en raison des incertitudes sur la reconstitution de l'instrumentation exacte. Il arrive souvent, en effet, que le compositeur ait inscrit « flûte » sans préciser s'il s'agissait d'une flûte traversière ou d'une flûte à bec. Le cas s'est ainsi posé pour l'opéra Atys (1676) de Jean-Baptiste Lully, « recréé » en 1987 par le musicologue et chef d'orchestre William Christie ; cependant, le compositeur n'ayant que très rarement mentionné l'emploi de flûtes traversières, William Christie en a conclu que, dans cette partition, l'indication « flûtes » ne pouvait désigner que des flûtes à bec.

La seconde moitié du 20e siècle voit apparaître des compositions d'avant-garde pour la flûte à bec. La multiplication de ce type d'œuvre est significative de l'évolution musicale, qui confère au timbre la priorité sur d'autres paramètres.

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Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Flûte à bec : styles musicaux [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )