MANIPULATION D'EMBRYONS

La procréation médicalement assistée et la recherche en biologie utilisent la manipulation in vitro d’embryons d’animaux. Les gamètes et l’œuf sont faciles à obtenir et on sait les manipuler in vitro. L’embryon précoce, jusqu’au stade blastocyste, est facile à réimplanter dans l’utérus. La manipulation de l’embryon devient impossible ensuite, et cela presque jusqu’à la fin de la[...]

Manipulations lors de la fécondation in vitro

Après traitement hormonal, les ovules sont collectés par aspiration avec une seringue sous anesthésie locale. Ils sont immédiatement mis en culture dans le milieu nutritif approprié. Au même moment (sauf si le sperme a été congelé), les spermatozoïdes sont obtenus soit par éjaculation, soit par ponction de l’épididyme ou du testicule. Ils sont débarrassés du liquide séminal par centrifugation dans un milieu particulier. Seuls les spermatozoïdes mobiles sont collectés, lavés à nouveau. Puis environ 100 000 spermatozoïdes sont mis en contact avec 2 ou 3 ovules en même temps. Un spermatozoïde force la membrane qui[...]

Manipulations lors de la création d’animaux transgéniques et de clones

La manipulation pour obtenir des transgènes et des clones s’appuie sur le même schéma que précédemment, mais plusieurs manipulations différentes interviennent avant la première division.

Dans le cas d’un transgène classique, l’ovule juste fécondé est maintenu fixé sous une légère dépression au bout d’une pipette à bord rodé. On introduit à l’intérieur du noyau de fécondation, à l’aide d’une micropipette effilée, quelques microlitres d’une solution de l’ADN du gène qu’on souhaite intégrer dans les chromosomes de l’animal. L’ADN se fixe souvent en plusieurs endroits des chromosomes. Lors de la fabrication de souris dont un gène a été inactivé de manière délibérée ( souris KO), une cellule souche, dont le gène a été modifié de la manière voulue, est mélangée aux cellules de la morula : cela donne un embryon chimérique, qu’on réimplante dans l’utérus. On recherche[...]