Selon les mythes, le lieu où les Aztèques choisissent de s’établir leur est indiqué par un aigle, perché sur un cactus et dévorant joyeusement un serpent, comme le leur avait annoncé leur dieu tribal, Huitzilopochtli (le dieu de la guerre).
Craints pour leur férocité, les Aztèques s’établissent sur de petites îles de la lagune de Mexico et fondent Tenochtitlán (l’actuelle Mexico). Ils y édifient en 1325 le premier temple dédié à leur guide spirituel, Huitzilopochtli. Le centre de la ville aztèque est occupé par un ensemble de palais et de temples, dont l’architecture est l’héritière directe des précédentes civilisations mésoaméricaines. Face au terrain de jeu de pelote et au temple circulaire de Quetzalcóatl (Serpent à plumes, divinité du panthéon de l’ancien Mexique) se dresse le temple principal. Celui-ci est un édifice à 2 pyramides, dédiées l’une à Tlaloc (dieu de la pluie) et l’autre à Huitzilopochtli (divinité solaire et guerrière).
En fait, la réalité suggère que l’emplacement de la cité lacustre, déjà occupé, leur aurait été concédé par les Tépanèques, contre un tribut et une assistance militaire. La fondation du premier Grand Temple (Templo Mayor), 7 fois reconstruit de 1325 à 1502, marque le début d’une expansion qui mènera les Aztèques vers le contrôle sans cesse accru de la majeure partie de la Mésoamérique. Modeste cité à ses débuts, Tenochtitlán est devenue, 2 siècles plus tard, au moment de l’arrivée des Espagnols, une métropole complexe, qui répond largement à l’image d’une ville.
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