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Un âge d’or du fantastique : le cinéma expressionniste allemand

S'il dure peu longtemps, l'expressionnisme n'en marque pas moins le cinéma en créant un univers inquiétant et des personnages qui semblent sortis d'un mauvais rêve.

De 1916 à 1926 environ , l'expressionnisme allemand marque le cinéma avec ses jeux d'ombres et de lumières, ses décors étranges et déformés traversés par des personnages tourmentés et excessifs :Le Cabinet du docteur Caligari (Robert Wiene, 1919), où Conrad Veidt, somnambule halluciné, parcourt des toits obliques ; Nosferatu de F. W. Murnau (1922)  ; Mabuse le joueur (1922) et Les Nibelungen (1923) de Fritz Lang ; Le Cabinet des figures de cire de Paul Leni (1924) ; L'Étudiant de Prague de Henrik Galeen (1926)… Comme l'écrit l’historienne du cinéma Lotte H. Eisner, « pour l'âme torturée de l'Allemagne contemporaine, ces films emplis d'évocations funèbres, d'horreurs, d'une atmosphère de cauchemar, semblaient le reflet de sa grimaçante image et tenaient lieu, en quelque sorte, d'exutoire ».



Pour citer l'article : « Un âge d’or du fantastique : le cinéma expressionniste allemand », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/un-age-d-or-du-fantastique-le-cinema-expressionniste-allemand/

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