Tuba : styles musicaux
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Dans la musique savante, l'importance du tuba est grande au sein de la section des cuivres. Il est utilisé par les jazzmen, ainsi que par de nombreuses musiques populaires.
Dans son Grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes (1843), Hector Berlioz déclare à propos du tuba basse : « Le bass-tuba très répandu aujourd'hui dans le nord de l'Allemagne, à Berlin surtout, a un immense avantage sur tous les autres instruments graves à vent. Son timbre, incomparablement plus noble que celui des ophicléides, bombardons et serpents, a un peu de la vibration du timbre des trombones. Il a moins d'agilité que les ophicléides, mais sa sonorité est plus forte que la leur et son étendue au grave est la plus grande qui existe à l'orchestre. »
À La Nouvelle-Orléans, dès le début du 19e siècle, le tuba est utilisé dans les fanfares. Les jazz bands l'adoptent dans les années 1920. Dans les années 1930, les orchestres de danse l'adoptent car il assez puissant pour couvrir le bruit fait par les danseurs. Après une éclipse, il revient avec le jazz cool. Les formes de jazz plus expérimentales – ainsi la musique jouée par les grands orchestres de Carla Bley – utilisent toutes ses possibilités d'expression.
Dans le rock, Dave Bergeron – au sein de Blood, Sweat And Tears, puis dans différents projets plus jazz – incarne le jeu moderne car il sait être un puissant soliste et un accompagnateur inspiré.
Dans la musique populaire, le tuba est utilisé dans de nombreuses formes de brass bands (orchestres de cuivres et de percussions) avec un caractère parfois très volubile (fanfares tziganes, par exemple).
La vogue de la nouvelle chanson réaliste française (Les Têtes Raides, La Tordue) et des fanfares « décalées » a entraîné un renouveau de l'instrument en France.