Répertoire pour violoncelle
Ce document est lié à l'article «
Le répertoire pour violoncelle est extrêmement varié : il concerne tous les genres et toutes les formes, et la multiplicité de ses ressources en a fait, notamment au 20e siècle, un instrument d’expérimentations pour les compositeurs.
Parmi les œuvres pour violoncelle les plus emblématiques, on citera les Six Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach, dans lesquelles toutes les possibilités d'écriture propres à la polyphonie sont épuisées, les 5 Sonates pour violoncelle et piano de Ludwig van Beethoven (1796-1815), le Concerto pour violoncelle de Robert Schumann (1850), le Premier Concerto pour violoncelle de Camille Saint-Saëns (1875), le Concerto pour violoncelle d’Édouard Lalo (1877), le Double Concerto pour violon et violoncelle de Johannes Brahms (1887), le Concerto pour violoncelle d'Antonín Dvorák (1896), le poème symphonique avec violoncelle principal Don Quichotte de Richard Strauss (1898).
Les compositeurs du 19e siècle ont donné au violoncelle un rôle de tout premier plan en explorant, comme l'avait fait Bach, toutes ses ressources de l'instrument à travers ses modes de jeu. Transformant le son du violoncelle, des compositeurs comme Henri Dutilleux (Tout un Monde lointain, Concerto pour violoncelle, 1970), Pierre Boulez (Messagesquisse, pour violoncelle solo et six violoncelles, sur le nom de Paul Sacher, 1976) ou Elliott Carter (Concerto pour violoncelle, 2001) nous font entendre à travers ces œuvres toute une gamme de nouveaux timbres allant de l'élément bruitiste aux sonorités les plus raffinées.