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Répertoire avec tambour

Les tambours n’apparaissent que tardivement dans l’orchestre occidental, l'intégration progressive des percussions dans cet orchestre ayant été surtout le fait d’Hector Berlioz et de Richard Wagner, au début du 19e siècle.

La grosse caisse est présente dans toutes les partitions dans lesquelles la percussion joue un rôle majeur. Sous sa forme moderne, elle aurait été utilisée pour la première fois par Gaspare Spontini dans la marche triomphale de sa tragédie lyrique La Vestale (1807). On la trouve souvent chez Igor Stravinski, notamment dans Le Sacre du printemps (1913), où elle est chargée, avec les autres percussions et les cuivres, de traduire la sauvagerie primitive.

Dans sa tragédie lyrique Iphigénie en Tauride (1779), Christoph Willibald von Gluck utilise la caisse roulante comme élément dramatique important : elle frappe notamment quatre croches de manière continue et lancinante dans le chœur du premier acte « Les Dieux apaisent leur courroux ».

Dans le Boléro (1928) de Maurice Ravel, c'est la caisse claire qui ponctue la cellule rythmique qui porte toute la pièce de la première à la dernière mesure. Le compositeur islandais Áskell Másson a écrit plusieurs pièces pour cet instrument, parmi lesquelles Konserttháttur, pour caisse claire et orchestre (1982), et Prím, pour caisse claire solo (1984).

Le tambour de basque se retrouve dans de nombreuses pièces de Ravel, notamment dans son ballet Daphnis et Chloé (1912) et son poème chorégraphique pour orchestre La Valse (1920).



Pour citer l'article : « Répertoire avec tambour », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/repertoire-avec-tambour/

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