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Raphaël, peintre de Madones

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Ce sont les représentations de la Vierge qui ont constitué la popularité de Raphaël et l'admiration de tous. Au début des années 1500, à Florence, Raphaël assimile dans la peinture de ses Madones tout ce qu'il peut apprendre de Léonard de Vinci, de Michel-Ange et de Fra Bartolomeo.

La première Vierge de cette période florentine est la Madone Ansidei (1505). La Madone du grand-duc (1505) est représentée de façon inhabituelle sur un fond uni.

En 1506, Raphaël peint la Madone du belvédère, en 1507 La Belle Jardinière et en 1508 la Grande Madone Cowper. La Madone du belvédère (ou del prato) comporte un fond inspiré de Léonard : un paysage étiré sur la rive d'un lac brumeux, identifié au lac de Trasimène (un souvenir de la région de l'Ombrie en Italie). La manière de Léonard réapparaît dans la composition pyramidale. La Belle Jardinière reprend le même thème, en introduisant quelques différences dans la disposition des personnages. Vers 1506, Raphaël peint la Madone au chardonneret caractérisée par la même structure pyramidale. On retrouve un fond avec un lac baignant dans une lumière voilée.

Avec ces 3 Madones, Raphaël atteint à une expression parfaite de la beauté féminine. Les visages d'un pur ovale encadrés de chevelures blondes rappellent le modèle de la Madone du grand-duc. C'est l'aboutissement de l'évolution des visages peints et des personnages féminins du Mariage de la Vierge.

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Encyclopædia Universalis. Raphaël, peintre de Madones [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )