Œuvres majeures pour xylophone
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Très employé dans la musique française – notamment par Maurice Ravel –, l’utilisation du xylophone s'est généralisée au 20e siècle.
Parmi les œuvres comportant des parties importantes pour le xylophone, citons l'opéra Salomé de Richard Strauss (1905), la Sixième Symphonie « Tragique » de Gustav Mahler (1906), la Rapsodie espagnole (1908) et le ballet Ma Mère l'Oye (1912) de Maurice Ravel, le ballet L'Oiseau de feu d'Igor Stravinski (1910), ainsi que Déserts, pour orchestre de chambre sans cordes et bande magnétique d'Edgar Varèse (1954). L'émancipation des percussions constitue un des traits caractéristiques de la musique de la seconde moitié du 20e siècle, au cours de laquelle on voit apparaître des œuvres où le xylophone dispose de parties solistes : le ballet Agon d'Igor Stravinski (1957), Tempi concertati (1959) et Epifanie (1961) de Luciano Berio... Dans Pli selon pli (1962), Pierre Boulez utilise à la fois un xylophone à 4 octaves et un marimbaphone à 5 octaves, joués chacun par deux exécutants.