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Madame de Sévigné au temps des salons

Ce n'est qu'après sa mort que Madame de Sévigné est devenue fameuse pour ses lettres. De son vivant, elle était renommée pour son esprit et fréquentait les meilleurs salons.

Madame de Sévigné, née Marie de Rabutin-Chantal, est une familière du Marais, quartier aristocratique de Paris. Elle a lu les romans précieux de Mlle de Scudéry, connaît la littérature italienne dans le texte et se tient au courant de tout ce qui advient, à la ville comme à la cour. Grande aristocrate d'origine, elle est veuve, donc libre et riche, à l'âge de 25 ans. Elle fréquente les beaux et grands esprits, et correspond avec eux : Gilles Ménage, son ami ; Bussy-Rabutin, son cousin ; Mme de La Fayette, sa rivale. On la voit aussi entourée de Turenne et des ministres Servien et Fouquet, au point qu'on parle d'elle dans les gazettes. Mlle de Scudéry la peint dans son roman Clélie sous les traits de « Clarinte », et elle devient « à la mode » grâce à son esprit dans la conversation, mais fort peu pour ses lettres.

Pour citer l'article : « Madame de Sévigné au temps des salons », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/madame-de-sevigne-au-temps-des-salons/

Ce document est lié à l'article SÉVIGNÉ, Madame de (1626-1696)