Les références à « Mona Lisa » dans les arts

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Dès la Renaissance, il existe une douzaine de répliques du portrait de Mona Lisa de Léonard de Vinci, dont un grand nombre furent réalisées par les élèves du maître. Au fil des siècles, de nombreux peintres, musiciens et cinéastes font référence à cette œuvre.

Au 20^e siècle, dans son ready-made intitulé L.H.O.O.Q. (1919), Marcel Duchamp s'attaque à son statut d'icône en ajoutant une moustache et une barbiche à une reproduction du tableau. Lorsque Andy Warhol crée la sérigraphie à l'acrylique sur toile Mona Lisa (1963), il souligne la banalisation de l'image à l'époque de la reproduction industrielle de l'œuvre d'art.

Les références à Mona Lisa dépassent largement le domaine des arts visuels et se retrouvent notamment dans la musique. En 1915, le compositeur allemand Max von Schillings évoque la personnalité de la Joconde dans son opéra Mona Lisa. Le portrait de Léonard de Vinci inspire également au parolier américain Ray Evans et au compositeur Jay Livingston la chanson Mona Lisa, enregistrée par le pianiste et chanteur de jazz Nat « King » Cole en 1950, puis par sa fille Natalie Cole et de nombreux autres artistes. Patachou, Barbara (paroles et musique de Paul Braffort) ou Serge Gainsbourg ont également chanté la Joconde.

Le cinéma évoque lui aussi le tableau légendaire, notamment dans Mona Lisa (1986) de Neil Jordan et Mona Lisa Smile (2003, Le Sourire de Mona Lisa) de Mike Newell. En littérature, cette figure féminine apparaît, par exemple, dans le roman cyberpunk Mona Lisa Overdrive (1988, Mona Lisa s'éclate) de William Gibson et dans Mona Lisa Smiled a Little (1999) de la Canadienne Rachel Wyatt. À travers Valfierno (2004), l'Argentin Martín Caparrós fait parler le cerveau qui organisa le vol de Mona Lisa au Louvre en 1911.