Les espions du K.G.B.
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Au cœur de la guerre froide (1947-1991), le K.G.B. (les services secrets soviétiques) constitue le fer de lance du régime face aux puissances occidentales. Pour mener à bien ses missions, le K.G.B. dispose d'un réseau important d'espions et d'informateurs. Qui sont-ils ?
Le K.G.B. recrute des éléments à l'étranger : sympathisants idéologiques, victimes de chantage ou agents d'influence totalement manipulés. Dès lors, ces agents de renseignement peuvent mener des opérations d'ingérence, de désinformation ou d'intoxication.
Quant aux espions, ils se divisent en 2 catégories :
– les « légaux », à savoir des cadres du renseignement et du contre-espionnage dissimulés dans les représentations diplomatiques avec des couvertures professionnelles (conseillers, secrétaires d'ambassade…) ;
– les « illégaux », aussi appelés « taupes », membres des services secrets introduits dans un pays étranger sous une fausse identité et qui, parfois, attendent plusieurs années avant de remplir leur mission.
Le K.G.B. comptaient de 500 000 à 700 000 agents, auxquels s'ajoutaient près de 5 millions d'« informateurs » ou de « correspondants » dans le monde.