Le stupa, monument du bouddhisme
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Le stupa est un édifice religieux contenant des restes de Bouddha, d'un saint homme ou des textes sacrés. Sa forme renvoie aux 5 éléments et aux qualités qui leur sont associées. Les fidèles tournent autour en récitant des prières.
Le stupa est le monument par excellence du bouddhisme. Il se dresse partout où des bouddhistes ont vécu et tenu à manifester leur foi.
À l'origine, le stupa est un monument plein. Il contient souvent des reliques. Les textes bouddhiques les plus anciens racontent les funérailles du Buddha et l'érection de stupa sur ses cendres (environ 4e siècle av. J.-C.).
Sa silhouette a évolué depuis les exemples les plus anciens (2e siècle av. J.-C.). Le stupa prend la forme d'un dôme compact revêtu de pierres ou d'une tour pleine plus ou moins élancée, richement décoré ou présentant des parois nues simplement peintes.
Dans sa forme la plus simple, le stupa est un tumulus hémisphérique fiché d'une hampe (un long manche) verticale, parfois de grande taille, supportant un nombre impair de parasols en pierre ou en bois. La base de la hampe est entourée d'un petit pavillon quadrangulaire. Des banderoles et des guirlandes sont suspendues aux parasols et appliquées contre la partie hémisphérique. Lorsque la configuration du terrain le permet, l'édifice est orienté : ses axes correspondent aux points cardinaux.
Le bouddhiste rend hommage avec foi au monument en lui offrant des fleurs, des parfums, de l'encens, des lampes et des flambeaux, de la musique et même des danses, ou plus simplement en en faisant le tour en le tenant à main droite.
Le bouddhisme a fait du stupa l'édifice symbolique par excellence de ses croyances et a construit cet édifice par milliers d'exemplaires en Asie du Sud et du Sud-Est, en Asie centrale, en Chine et au Japon.