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Le philosophe et le pouvoir au temps des Lumières

La volonté d'émancipation qui caractérise la pensée des Lumières va se heurter à la question du pouvoir, notamment à travers les figures de Frédéric II de Prusse et de Catherine II de Russie.

Dans l'Europe du 18e siècle, les hommes et les idées voyagent. La presse périodique annonce et commente les livres nouveaux. On traduit, on correspond, les académies se multiplient. Le philosophe est cosmopolite et souvent polyglotte. Il est parfois l'invité de pouvoirs (la Prusse et la Russie, notamment) qui ne respectent pas les valeurs qu'il défend. Le partage répété de la Pologne par les despotes éclairés rendra les philosophes un peu plus lucides sur la politique de leurs protecteurs. Le voyage en Russie de Diderot l'a rempli d'amertume. Il se sent floué, bien plus tragiquement que Voltaire poursuivi par la police prussienne quand il fuit Potsdam. Ce même Voltaire déchante quand il prend conscience que l'Angleterre, icône de la liberté, s'oppose à l'exigence de liberté de ses colonies d'Amérique.



Pour citer l'article : « Le philosophe et le pouvoir au temps des Lumières », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/le-philosophe-et-le-pouvoir-au-temps-des-lumieres/

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