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Le mécénat au XXe siècle

Avant le XXe siècle, le mécénat des particuliers touchait surtout les établissements religieux, les hôpitaux et les sociétés savantes, proche des pratiques de charité, mais à grande échelle. Par la suite, le mécénat s’intéresse aux activités humanitaire, sportive, environnementale et artistique (mécénat culturel).

Au XXe siècle, le mécénat des entreprises se développe et cherche à mettre en valeur l'image de l'entreprise, à faire parler d'elle en parlant d'autre chose que d'elle-même. Les fondations permettent pour une personne privée de donner tout ou une partie de sa fortune à une œuvre désintéressée, utile au bien commun. 

Les bénéficiaires d'une action de mécénat (les donataires du mécène) peuvent être de plusieurs types. Il peut s’agir d'artistes, à qui on attribue une somme d'argent ou des avantages en nature (résidence, matériaux de création, etc.) en encourageant ainsi la création. Le donataire peut être un monument historique (dont le mécène veut favoriser la sauvegarde) ou un musée (le mécène participe à l’achat d’œuvres, à l’organisation de spectacles ou d'expositions).

Le mécénat ne doit pas être confondu avec le parrainage (sponsoring en anglais), qui est une activité de communication centrée sur les produits de l'entreprise.



Pour citer l'article : « Le mécénat au XXe siècle », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/le-mecenat-au-xxe-siecle/

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