Le journal intime au 20e siècle
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Le journal intime permet d'enregistrer les petits faits vrais. Il permet aussi aux écrivains de suivre au jour le le jour le processus de la création.
Le journal intime connaît un éclat particulier au 20e siècle. Autour de cette forme sans contours nets qui va du « journal » au « cahier », du « feuillet » au « carnet », oscillant entre la notation intimiste et la réflexion littéraire ou politique, on retrouve pêle-mêle Gide, Valéry, Cocteau, Leiris, Queneau, Sartre, Camus, Julien Green... Cette écriture au jour le jour permet à des auteurs de mener à bien une analyse sur les relations de la littérature et de la vie, sur les exigences de l'écriture et ses pouvoirs vrais (Kafka ou Virginia Woolf). Cette tradition se poursuit, plus près de nous, avec Annie Ernaux, Renaud Camus ou encore Charles Juliet.