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La vogue des marathons de masse

Désormais, le marathon n’est pas réservé aux sportifs d’élite. Les grands marathons urbains réunissent des milliers d’amateurs, passionnés de course à pied et désireux de se surpasser. L’engouement pour ce type d’épreuve remonte aux années 1970.

Au début des années 1970, le jogging est en plein essor aux États-Unis. En 1972, l’Américain Frank Shorter remporte le marathon des jeux Olympiques de Munich. Shorter critique l'autoritarisme des Fédérations d'athlétisme et trouve les courses sur piste monotones. Il devient un spécialiste des courses sur route, et son succès olympique connaît un grand retentissement aux États-Unis.

À partir de ce moment, le marathon amorce une mutation qui va bouleverser l'approche de cette épreuve dans les décennies suivantes. Le marathon de New York vient de naître dans la discrétion en 1970 (127 participants). Sa création marque le point de départ d'un engouement exceptionnel pour les amateurs de course à pied désireux de mettre leur courage à l'épreuve. Il s’agit du véritable coup d'envoi pour les « marathons de masse ». Berlin (1974), Amsterdam (1975), Paris (1976), Chicago (1977), Londres (1981), Rotterdam (1981), etc. : de multiples métropoles organisent chaque année un marathon. Chacun, s’il a suivi un entraînement spécifique et s’il présente un certificat médical, peut prendre le départ. La vogue populaire du marathon ne connaîtra plus de répit, et l'image d'une foule compacte franchissant le pont de Verrazano, à New York, en demeure le symbole.



Pour citer l'article : « La vogue des marathons de masse », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/la-vogue-des-marathons-de-masse/

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