La Venise de Carlo Goldoni
Ce document est lié à l'article «
La Venise de Goldoni est une ville qui n'a plus le poids politique et économique qui fut le sien. Elle reste cependant le rendez-vous de ceux qui apprécient la douceur de vivre, les fêtes et les arts.
La situation économique et politique de Venise, au début du 18e siècle, est devenue grave. Ses vastes possessions en Orient sont réduites aux îles Ioniennes et à une partie de la côte adriatique ; son commerce et son trafic se sont ralentis ; le gouvernement refuse les réformes, la participation d'hommes nouveaux de la ville et du continent. Et, cependant, Venise semble joyeuse et splendide. Les étrangers qui font en Italie le « grand tour » expriment, dans leurs relations de voyage, leur admiration pour cette ville, pour la vie qu'on y mène, pour les produits de l'art et de l'artisanat, pour la richesse de la vie musicale où domine le génie de Vivaldi. La vie culturelle y est intense. La présence d'étrangers à Venise facilite les rapports avec les plus importants mouvements de renouveau culturel du siècle.