La presse sportive : une presse de tradition
La presse sportive fut longtemps, surtout en France, une presse de tradition, sans doute un peu bousculée aujourd'hui par l'omniprésence de la télévision qui s'est accaparé l'événement sportif pour en faire son propre spectacle.
La presse écrite conserve une certaine influence, par la ligne éditoriale et la qualité de son quotidien sportif national, L'Équipe, l'apport de nombreux magazines spécialisés propres à chaque discipline et, surtout, le soutien de la presse régionale et départementale indispensable à l'activité des grands clubs, bien sûr, mais aussi des petits clubs qui constituent les cellules vivantes de la pratique du sport.
Cet aspect traditionaliste, dont on ressent encore les effets, même s'ils se sont amoindris avec le temps, relève d'une culture typiquement française, parce liée à l'histoire des journalistes sportifs. Ils se veulent plus ou moins les héritiers de Pierre de Coubertin, donc éduqués sur les concepts du rénovateur de l'olympisme. Ils subissent depuis plus d'un siècle le magister éducatif d'un quotidien spécialisé en sport, considéré comme un modèle dans le monde entier : L'Auto avant guerre, puis, dans la foulée, L'Équipe après guerre.
Classification
Pour citer l'article : « La presse sportive : une presse de tradition », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/la-presse-sportive-une-presse-de-tradition/
