La littérature épistolaire au 17e siècle
À partir du 17e siècle, la littérature épistolaire devient un genre à part entière.
Avec la Correspondance de Mme de Sévigné, la littérature épistolaire devient un genre littéraire reconnu par un public de plus en plus large. Deux catégories sont particulièrement abondantes. L'une couvre les correspondances de personnages célèbres, notamment celles des écrivains. La critique y recherche un éclairage sur les uvres, tandis que le public y lit des confidences et l'histoire d'une vie. Ainsi, Voltaire a laissé plusieurs milliers de lettres. La vivacité de son style, nourri de l'art de la conversation mondaine, fait de cette correspondance une uvre de haute tenue littéraire. Autre exemple célèbre, dans une veine différente : la correspondance de Flaubert, dont les confidences à des intimes offrent une sorte de « journal » où on peut suivre la gestation de ses uvres, notamment de Madame Bovary.
Classification
Pour citer l'article : « La littérature épistolaire au 17e siècle », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/la-litterature-epistolaire-au-17e-siecle/