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La fermeture du Japon au monde extérieur (1635)

Sous la dynastie des Tokugawa, le Japon se replie sur lui-même, pour des raisons commerciales, mais aussi par crainte d’une propagation du christianisme venu de l’Occident.

L'édit de 1635, qui interdit aux Japonais de sortir du territoire ou d'y revenir s'ils sont installés outre-mer, fait partie d'une série de mesures prises de 1629 à 1639 pour restreindre les échanges avec l'étranger. Celles-ci s'expliquent par la volonté d'arrêter l'hémorragie de métal précieux qu'entraîne le commerce international. On assiste ainsi à une réduction progressive du nombre des partenaires commerciaux, du volume et des lieux d'échanges autorisés. En 1639, il ne reste plus qu'un seul port ouvert, Nagasaki, et uniquement aux Hollandais et aux Chinois pour un nombre limité de bateaux. Le danger que représente aux yeux des autorités le christianisme (interdit en 1612) est une raison supplémentaire à la restriction des contacts avec les Occidentaux. Mais, si les livres religieux sont interdits, les écrits scientifiques hollandais marquent la vie intellectuelle japonaise de la fin du 18e et du début du 19e siècle. La réouverture du Japon ne se fait qu'à partir de 1853, sous la pression américaine.



Pour citer l'article : « La fermeture du Japon au monde extérieur (1635) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/la-fermeture-du-japon-au-monde-exterieur-1635/

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