La classification des drogues
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Peut-on parler de « drogues douces » et de « drogues dures » ? Il s’agit d’une distinction fortement remise en cause.
La classification des drogues est une question complexe : ni leur niveau de risque pour la santé ni leur pouvoir addictif ne semblent justifier la distinction entre « drogue douce » et « drogue dure », et la médecine de la toxicomanie l’a abandonnée pour s’intéresser plus globalement à l’addiction.
Ainsi, la consommation de cannabis, longtemps considéré comme une « drogue douce », peut avoir des conséquences graves. Très répandu parmi les adolescents et les jeunes adultes, le cannabis est à l’origine de troubles de l’attention longtemps après les prises. Il est fréquemment associé aux échecs scolaires. Chez certains sujets, il favorise ou provoque des troubles psychiatriques aigus : troubles de l’humeur, psychoses, bouffées délirantes, schizophrénie… Les centres psychiatriques français pour adolescents soignent de nombreux troubles liés à l’usage du cannabis.
