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L’affirmation du français du 14e au 16e siècle

Au fur et à mesure que le pouvoir royal se renforce, on voit se développer les prérogatives du français.

Aux XIVe et XVe siècles apparaissent des tendances que les circonstances sociales et culturelles portent à leur maximum d'efficacité au XVIe siècle. Avec la prose littéraire (romans, histoire, théâtre religieux ou profane) et les débuts d'une prose judiciaire solide et logique, le français entame les positions du latin. Les notions de style, de technique, d'amélioration possible de l'écriture se font plus autoritaires. Toutefois, cette promotion se fait encore sous l'étroite tutelle du latin.

En face de cette langue écrite, on entrevoit, à travers les farces, les mystères, les soties et les poésies en jargon comme celles de François Villon, l'existence d'un langage parlé populaire, qui en est bien différent.

Au XVIe siècle, l'autorité royale se renforce. François Ier, par l’intermédiaire de l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) abolissant l'emploi du latin dans les tribunaux, inaugure une véritable politique linguistique.



Pour citer l'article : « L’affirmation du français du 14e au 16e siècle », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/l-affirmation-du-francais-du-14e-au-16e-siecle/

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