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Histoire de l’accordéon

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De nombreux instruments, aujourd'hui disparus, utilisèrent le principe de l'anche libre métallique et aboutirent à l'accordéon.

Au début du 19e siècle, une série d'instruments précurseurs de l'accordéon sont mis au point ; ainsi, l'Aeoline de l'Allemand Bernhard Eschenbach (vers 1810) ou le Handaeoline de l'Allemand Christian Friedrich Ludwig Buschmann (1822). En 1829, l'Autrichien Cyril Demian fait breveter un instrument rudimentaire, l'Akkordion, tandis que l'Anglais Charles Wheatstone invente le concertina. En 1840, le Français Léon Douce crée son « accordéon harmonieux », qui annonce l'accordéon chromatique. Douze ans plus tard, son compatriote Philippe-Joseph Bouton invente l'accordéon à clavier à touches de piano. En 1863, l'Italien Paolo Soprani commence à fabriquer en série les premiers accordéons diatoniques, à Castelfidardo, près d'Ancône, en Italie. C'est vers 1900 que l'accordéon chromatique est mis au point en Italie.
Après la Première Guerre mondiale, l'accordéon prend en France le pas sur la chevrette (type de cornemuse) et se développe à la faveur de la mode des bals musettes. L'accordéon diatonique tombe en désuétude, pour ne subsister que dans le répertoire de certaines régions (Bretagne, notamment).
Facilement transportable et complet, l'accordéon devient le symbole de l'émigration et s'intègre dans les musiques de danses populaires (polka, mazurka, java, valse, tango...). L'accordéon de concert, ou harmonéon, avec ses deux claviers identiques, apparaît après la Seconde Guerre mondiale.
Longtemps cantonné aux bals musettes, l'accordéon diatonique est par la suite adopté par les musiciens folk, le rock, la nouvelle chanson française, notamment.

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Pour citer ce document

Encyclopædia Universalis. Histoire de l’accordéon [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )