Émaux sur métal
Le mode d’application de l’émail sur le métal a beaucoup varié au cours de l’histoire. On différencie généralement les émaux cloisonnés, les émaux champlevés et les émaux peints.
Les émaux cloisonnés consistent à dresser sur la surface du métal un réseau de parois, destiné à maintenir la matière vitreuse en place. Ces parois sont constituées de rubans de métal (or, argent ou cuivre) et forment de minces cloisons, selon les lignes du dessin souhaité. Cette technique était très utilisée par les byzantins des années 500 à 1000 après J.-C.
Si des cavités sont taillées dans l'épaisseur d'une plaque métallique (cuivre, bronze ou laiton) pour former des parois, il s'agit de la technique de l'émail champlevé. Dans les années 1100, la région de Limoges est réputée pour ses émaux champlevés.
L'émail peint consiste à poser librement la poudre d'émail sur une surface de cuivre lisse, la couvrant ainsi d'une couche continue.
L'émail sur métal est en somme la plus résistante et la plus durable des peintures.
Pour citer l'article : « Émaux sur métal », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le . URL : http://junior.universalis.fr/document/emaux-sur-metal/
