E.T.A. Hoffmann : avoir peur et faire peur
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Le fantastique naît chez Hoffmann de la réalité. Mais une réalité distordue et rendue inquiétante par celui qui l'observe.
L'œuvre d'Hoffmann doit une part de sa célébrité aux accessoires effrayants de ses « histoires à faire peur », ses « histoires de fantômes ». Dans ses contes et nouvelles, il multiplie à plaisir les histoires de revenants, enterrés vifs, magiciens et horribles sorcières édentées qui peuplaient la littérature allemande du temps. Lui-même n'y croyait nullement, mais il se servait de ces procédés peut-être un peu faciles pour exprimer, faute de moyens plus directs, sa propre angoisse.