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La caricature en Angleterre

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En Angleterre, la caricature s’illustre à travers la satire politique et l’étude de mœurs.

William Hogarth réalise la synthèse de l'esprit satirique et de la caricature. Caricaturiste des mœurs, il attaqua avec virulence les abus de son temps. Thomas Rowlandson peut être considéré comme le plus grand caricaturiste des mœurs après Hogarth, mais son œuvre est moins véhémente.

La Révolution française et l'Empire permirent à James Gillray d'exercer sa verve féroce. Ses dessins, d'un parti pris sans nuance, sont cependant des témoignages importants dans l'histoire de la caricature parce que, pour la première fois, cette dernière y « devient une arme de la conscience nationale ». Cette conscience nationale, Gillray la flatta dans une suite de dessins à la gloire de John Bull.

George Cruikshank s'éloigna de la satire politique. Il abandonna l'allusion aux événements de son temps pour développer les déformations. Dans ses dessins, les têtes l'emportent souvent sur les corps, les malformations physiques se heurtent. Les monstres engendrés par son imagination donnent l'impression d'étouffer dans un espace trop étroit.

À partir de 1841, le Punch assure la continuité de la caricature anglaise avec John Leech, John Tenniel, du Maurier et, au 20e siècle, David Low, Vicky et Osbert Lancaster. À partir des années 1950, on note un renouveau de la caricature anglaise, avec Ronald Searle, Gerald Scarfe et Ralph Steadman.

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Encyclopædia Universalis. La caricature en Angleterre [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )